26 Décembre 2019
En 1948, Cartier-Bresson est envoyé en Chine par plusieurs magazines photographiques pour couvrir la défaite prévisible des forces nationalistes face aux communistes de Mao. Malgré ses amitiés au PCF, il ne réussira pas à passer du côté communiste ; mais pendant plusieurs mois, il peut photographier la vie quotidienne, les instabilités et les incertitudes dans un régime en train de s’effondrer, à Pékin, à Shanghai ou à Nankin. Resté à Nankin au moment de l’arrivée des communistes, il reste encore plusieurs semaines et peut photographier (mais sous le contrôle de la censure) les changements des premiers mois du nouveau système.
Une dizaine d’années plus tard, Cartier-Bresson retourne en Chine, au moment où le régime encourage le développement des « Cent fleurs ». Le photographe, chaperonné en permanence par un guide, est conduit de chantier exemplaire et usine modèle, mais il réussit à saisir certains aspects de ce que peut être la vie des Chinois, au-delà de la propagande…
Bien sûr, dans ces contextes compliqués, la photographie de Cartier-Bresson s’intéresse toujours plus aux personnes et aux anonymes qu’aux personnalités, et son remarquable sens de l’image permet de rendre compte de ces ambiances particulières, par des attitudes, des visages ou des jeux de regards !
Très intéressant !
Henri Cartier-Bresson - Fondation Henri Cartier-Bresson
Le 25 novembre 1948, Henri Cartier-Bresson reçoit une commande du magazine Life pour faire un reportage sur les " derniers jours de Pékin " avant l'arrivée des troupes maoïstes. Venu pour d...
https://www.henricartierbresson.org/expositions/henri-cartier-bresson-chine-1948-1949-1958/