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Promenades dans les expositions parisiennes

mes visites dans les expositions de Paris (et d'ailleurs)

Sally Gabori à la fondation Cartier

L’histoire de Sally Gabori est assez étonnante. Issue d’un des derniers peuples aborigènes d’Australie à avoir un contact avec la civilisation occidentale, elle a commencé à peindre à 80 ans, en 2005, et a eu une abondante production jusqu’à la fin de sa vie.

Il s’agit de toiles de très grand format, apparemment abstraites, très colorées, avec de grands aplats de couleurs vives, voire des couleurs pures directement appliquées. Ces toiles sont intitulés d’après des lieux bien précis de l’île de son enfance, où son peuple et elle n’ont pu retourner, de façon seulement ponctuelles, que plusieurs décennies plus tard. Mais ces tableaux ne sont pas figuratifs, en tout cas pas au sens habituel du terme.

Mais le visiteur dispose de très peu d’éléments de compréhension de ce système de représentation symbolique, de la signification que l’artiste donne à ses œuvres.

Au-delà de l’intérêt de l’histoire de l’artiste, si ça n’est esthétiquement pas désagréable (encore que les couleurs sont parfois franchement agressives), la découverte (ou l’incompréhension) de ce mode de pensée et de représentation radicalement différent de notre logique occidentale peut laisser interrogatif si on ne réussit pas à en pénétrer un peu le sens...

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