mes visites dans les expositions de Paris (et d'ailleurs)
4 Janvier 2025
La maison de Balzac s’intéresse à la question des mariages arrangés. Au XIXe siècle, les mariages sont très souvent (notamment dans les milieux aisés) arrangés par les familles, sur des considérations financières et sociales (dot, transmission de la lignée...), l’inclination entre les époux n’entrant pas du tout en ligne de compte. De plus, la femme était (y compris légalement, dans le code civil napoléonien) considérée comme mineure et devant obéissance à son mari.
L’exposition présente donc un joli ensemble de gravures et caricatures des années 1820 à 1840 ironisant sur les mariages mal assortis et les désagréments de la vie de couple, dues à des artistes comme Grandville, Daumier, Gavarni, etc. En contrepoint, on lit des citations tirées d’œuvres de Balzac (à commencer par une de ses premières œuvres, la Physiologie du mariage, 1829), qui montre comment l’écrivain manifeste sa sympathie pour les femmes frappées par ces situations dramatiques, sur un registre critique (osant par exemple parler, très en avance sur son temps, de « viol » au sujet des contraintes du « devoir conjugal ») et non pas seulement ironique et comique.
Très sympathique et intéressant !
Illusions (conjugales) perdues
Avec cette nouvelle exposition, la Maison de Balzac aborde, grâce à la plume de l'écrivain et aux crayons de dessinateurs contemporains de Balzac, le thème du m
https://www.maisondebalzac.paris.fr/expositions/illusions-conjugales-perdues